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Secret maçonnique ?

La franc-maçonnerie a suscité de nombreuses controverses et critiques au fil des ans en raison de son caractère discret, de ces pratiques, et de ces idéaux.

Certains l’ont accusé d’être une société secrète, voire une organisation conspiratrice cherchant à influencer les décisions politiques, économiques ou sociales. D’autres l’ont critiqué pour son élitisme, sa discrimination ou son manque de transparence. La franc-maçonnerie a donc été source de nombreux fantasmes au cours des siècles, qui ont même mené à de nombreuses persécutions par les dictatures au cours de l’histoire. Il s’agit en fait d’une communauté ouverte qui respecte les lois et les normes sociales et qui vise à promouvoir des valeurs universelles de fraternité de tolérance et de progrès.

En conséquence de tout cela en franc-maçonnerie il existe en réalité deux « secrets » maçonniques.

  • Le premier est un secret « d’appartenance ».
    Il interdit à un Franc Maçon de dévoiler l’identité d’autres Francs-Maçons, n’ayant pas à décider à leur place de ce dévoilement. Chaque Maçon qui le souhaite en revanche peut se dévoiler en tant que tel et beaucoup le font en toute liberté.
    Ce secret trouve son origine dans les textes fondateurs de la maçonnerie moderne (qui remonte aux 17ème et 18ème siècles) mais aussi dans le fait que les Francs-maçons français ont été pourchassés par le gouvernement de Vichy au titre des lois Pétain du mois d’août 1940, tout comme les maçons d’autres pays ont pu être poursuivis par les régimes fascistes, nazis ou communistes, formes politiques totalitaires incompatibles avec nos principes de liberté et de dignité des êtres humains.
  • Le second est le secret  » d’initiation « .
    Il tient en réalité à la manière personnelle et intime dont chacun vit sa démarche. Ce secret n’est pas communicable hors du cadre initiatique et ne relève en réalité que de la conscience de chacun.
  • Nous n’avons rien à cacher.


En réalité les Francs-maçons n’ont rien à cacher : ils souhaitent travailler à leur progression initiatique à l’écart des bruits du monde, tout en restant bien insérés dans leur vie familiale, professionnelle, relationnelle et citoyenne.
On peut considérer l’appartenance maçonnique sur le même plan que l’appartenance à une religion ou un club de réflexion philosophique ou éthique et personne n’est obligé, en France, de rendre publiques ses convictions religieuses ou philosophiques. L’appartenance maçonnique peut être assimilée à ce type de démarche.


D’une façon générale les sectes visent à couper leurs adeptes de leur milieu (familial, professionnel, relationnel, etc. ) pour les insérer dans une culture et à s’approprier d’une façon ou d’une autre leurs revenus – ou des éléments de leur patrimoine – tout en leur inculquant des pseudo savoirs, dogmatiques et déconnectés du réel, faits de fausses évidences irrationnelles non discutables, présentés comme des vérités et imposés par des gourous – souvent autoproclamés – exerçant un pouvoir de fascination sur des membres dont ils souhaitent abolir tout esprit critique.
Comme l’actualité le prouve tous les jours : il est plus facile d’entrer dans une secte que d’en sortir.


La Grande Loge de France, et l’ensemble de ses Loges, est en opposition complète avec de tels principes et propose au contraire à ceux qui le souhaitent d’entrer dans une démarche de recherche et de construction de soi-même et de sa liberté, en lui donnant une méthode symbolique originale de progression initiatique, n’imposant aucune vérité à quiconque et favorisant l’engagement dans la vie sociale et citoyenne, la Franc-maçonnerie ayant pour objectif de contribuer à l’émancipation progressive, dynamique et pacifique des êtres humains (textes fondateurs). Ceci assure à chacun la préservation de tous liens familiaux et sociaux.


Une institution démocratique.
La Grande Loge de France est, de plus une institution parfaitement démocratique dont les représentants (que ce soit dans les loges ou au sommet de l’obédience) sont élus chaque année. La durée de leurs mandats est de trois années au maximum afin d’assurer la transmission des responsabilités et leur accès au plus grand nombre.


On peut ajouter pour finir qu’il est beaucoup plus difficile d’entrer en Grande Loge de France que d’en sortir :
L’entrée fait l’objet d’une enquête de personnalité et de moralité exigeante et précise.
Pour en sortir il suffit d’en manifester le souhait et ne plus payer la cotisation annuelle et d’envoyer une lettre de démission.

Liens
https://www.gldf.org/devenir-franc-macon/les-questions-que-vous-vous-posez-sur-les-francs-macons.html